Comment bénéficier pleinement de la prime énergie ?

Faire des économies d’énergie est le souhait de la plupart des ménages, que ce soit par une vocation purement économique et/ou environnementale. Pour encourager cette économie, l’État français propose une prime énergie afin de soutenir tous les travaux ayant pour but de réduire les consommations en énergie d’un logement. Une prime qui peut se combiner à d’autres avantages.

La prime énergie

La prime énergie est une subvention dédiée aux travaux ayant pour vocation de permettre des économies d’énergie. Des économies qui peuvent s’élever à plusieurs centaines d’euros, si ce n’est plus et selon les cas. Cette prime éco énergie peut être combinée à d’autres promotions extérieures à l’État français, comme des remises ou des bons d’achat.

Néanmoins, pour bénéficier de tout cela, il faut d’abord s’assurer que les travaux effectués puissent correspondre aux critères d’attribution de la prime énergie. Et les premiers travaux à envisager sont ceux concernant l’isolation.

Les travaux d’isolation avec la prime énergie

Il existe plusieurs catégories de travaux compatibles avec la prime énergie, chacun offrant la possibilité d’une baisse du montant des factures, et donc une hausse du pouvoir d’achat. Voici les catégories principalement concernées :

L’isolation : l’isolation est capitale dans une maison, une mauvaise isolation peut gâcher l’énergie dépenser pour maintenir une température idéale. Il existe différents points clé pour une isolation :

  • Isolation des combles : l’isolation des combles doit être votre priorité sur la liste des isolations à appliquer à votre domicile. En effet, la chaleur monte, raison pour laquelle les étages d’une maison sont toujours plus chauds que son rez-de-chaussée. Néanmoins, les combles sont la dernière étape de cette montée de chaleur, et si ces mêmes combles sont mal isolés, alors la chaleur parvient à s’échapper. Plus concrètement, les combles sont responsables d’une déperdition de chaleur à hauteur de 30 %. Soit près d’un tiers de la déperdition totale, ce qui est tout, sauf négligeable.
  • Isolation des murs : Les murs semblent être des éléments opaques, des éléments d’un logement qui ne laisse pas la chaleur s’échapper. Pourtant, après les combles et le toit, les murs sont les principaux responsables d’une perte de chaleur, perte qui s’élève parfois jusqu’à 25 %. Un pourcentage loin d’être négligeable. L’isolation des murs est donc la première isolation à envisager au sein d’une maison, si votre toit et vos combles en ont déjà bénéficié.
  • Isolation du sol : au même titre que les murs, le sol est souvent sous-estimé dans son rôle de dissipateur de chaleur. Cependant, 10 % de la chaleur s’échappe bel et bien par cette voie, provoquant un effet de frais qui, souhaitable en été, est absolument nuisible en hiver. Cette sensation de froid atteint directement vos extrémités et favorise le fait de tomber malade. Il est donc important de s’assurer que votre sol est bien isolé.
  • Isolation des fenêtres : les fenêtres sont une source lumineuse importante pour une pièce. Malheureusement, elles sont aussi une source de perte de chaleur conséquente une fois l’hiver atteint. Une perte qui oscille entre 10 et 20 %. Le meilleur moyen de résoudre ce problème reste de remplacer vos fenêtres si ces dernières sont en simple vitrage. En effet, en optant pour un double vitrage, vous conserverez bien mieux la chaleur accumulée en plus de profiter d’une isolation phonique supérieure.

Ainsi, en optant pour l’isolation, vous choisissez une valeur sûre pour contenir la chaleur au sein de votre foyer, le tout sans investir dans un équipement trop coûteux comme une chaudière.

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